Radin malin : Du RSA à l'indépendance financière avec Marc

Aujourd'hui je te présente l'histoire de Marc, auteur du blog radin malin

Marc nous décrit son histoire fascinante car il est passé du RSA à l'indépendance financière en quelques années.

Mais comment a t-il fait?

Pour résumer il a respecté certaines règles de finances personnelles basiques mais importantes comme

Même si sa thématique parle d'astuces économies de toutes sortes, il a pu développer une intelligence financière et un état d'esprit qui l'on mené à la liberté

D'où son nom de radin malin

Pour écouter l'épisode 39 du podcast c'est par ici.

Voici la re transcription de la première partie de l'interview;

Thomas – Salut Marc, comment tu vas ?

Marc – Salut Thomas, oui, ça va et toi ?

Thomas – Ouais, nickel.

Écoute, merci d’avoir accepté l’interview. Je te propose que tu commences par te présenter et que tu présentes ton beau petit bébé qui s’appelle « Radin malin ».

Marc – Alors oui. Radin malin blog, en fait, c’est mon blog tout simplement, d’astuces et de bons plans pour faire des économies ou gagner de l’argent.

Thomas – Ok et tu l’as créé, il y a combien de temps ?

Marc – Je l’ai créé en 2015 donc ça fait six ans maintenant.

Même plus, six ans et demi.

J’ai créé ça pendant que j’étais au chômage. J

Je venais de me trouver un boulot, mais je sortais du chômage, des études et j’étais un petit peu précaire.

D’ailleurs, j’ai toujours eu la fibre des astuces pour faire des économies et on m’a dit que je devrais faire en faire un bouquin.

Parce que j’avais toujours des petites astuces.

Forcément, quand on est étudiant précaire, on a des astuces.

Thomas – Ouais, on n’a pas le choix.

Marc – Puis, moi, après, je me suis dit, ben non, pourquoi je ne ferais pas un blog plutôt ?

Donc, finalement, je suis parti sur un blog,.

J’ai commencé à faire un article dans un temps, un article par semaine, pour se focaliser à chaque fois sur une astuce différente et je n’ai jamais arrêté depuis.

Thomas – Du coup, aujourd’hui, tu es quand même bien référencé, puis tu en vis même.

Tu arrives à en vivre du blog radin malin, c’est ça ?

Marc – Oui, c’est vrai, j’arrive à en vivre via des partenariats avec certaines applications dont je parle, via de la pub, via pas mal de choses.

Thomas – Du coup, la raison pour laquelle tu as décidé de te diriger vers cette thématique sur les économies et les bons plans, c’était quoi ?

Marc – Parce que c’est une thématique qui m’a toujours intéressée.

Je viens d’une famille où on n’a pas beaucoup d’argent.

On était sous tutelle à un moment, parce que mes parents étaient surendettés.

Il y a ça et ça m’a quand même laissé une marque.

Je me suis dit, il ne faut pas que je reproduise le même schéma.

Puis d’un autre côté, en plus de ça, moi, j’ai un esprit très gestionnaire de base.

J’ai toujours aimé les jeux de gestion, le Monopoly, les Ages of empires.

À chaque fois qu’il y a un petit truc à gérer, j’adore ça.

Thomas – D’accord. Bonne référence.

Marc – C’est un peu le mélange entre le fait d’avoir vécu dans un contexte où il faut faire attention à l’argent, un peu comme dans Malcolm, la série de Malcolm.

Thomas – Oui

Marc – Et l’esprit de gestionnaire, qui donne lieu au blog radin malin

Avec des astuces où on essaye d’augmenter sa qualité de vie le plus possible, en dépensant le moins possible.

Thomas – Ouais, tu as quand même un passif, un historique qui aussi, permet de justifier pourquoi tu t’es toujours un petit peu intéressé à ces économies et à bien gérer ton argent.

Marc – C’est un jeu pour moi déjà.

Ça a toujours été un jeu pour moi d’essayer de trouver des moyens d’économiser, des moyens de gagner de l’argent.

C’est vrai que par exemple, quand j’avais 13, 14, je m’en souviens, j’allais sur Prizee.com, je ne sais pas comment on dit.

C’était un site où il y avait plein de petits jeux et à chaque partie, on gagnait un centime, deux centimes.

Ça s’accumulait et au bout de six mois, j’avais pu avoir un chèque-cadeau.

J’étais content. J’ai toujours aimé ce genre de chose.

Mon père, quand j’étais petit, il nous faisait gratter des tickets à gratter des fois.

Maintenant, ça paraît un peu absurde, mais c’est vrai que quand j’étais petit, ce n’était pas encore très surveillé.

Donc, voilà, j’ai toujours aimé ça. Les jeux d’argent, j’aime bien ça. Dès qu’il y a de l’argent à gagner, je suis là.

Thomas – D’accord. Et du coup, toutes ces idées d’économies, est-ce que tu as toujours eu un objectif derrière ?

Tu économisais pour un projet particulier ou tu économisais pour le plaisir ?

Il y avait quoi derrière ? C’est cette motivation à chercher les bons plans ?

Marc – Non, il n’y pas toujours eu un objectif.

Moi, je sais que j’ai toujours aimé les bons plans et économiser de l’argent, tout ça.

À la fin de mes études, je me suis retrouvé avec 4 000 euros de côté, parce que j’avais réussi à truander à droite, à gauche pour mettre de l’argent de côté, même si j’étais étudiant boursier.

Et je me suis dit, « Mais ces 4 000 euros, qu’est-ce que j’en fais ?

Pourquoi je m’emmerde à mettre de l’argent de côté, à me restreindre ?

Finalement, qu’est-ce que j’en fais de ces 4 000 euros ?

Je vais les placer sur une assurance-vie à 2 %, 3 % ? »

C’est nul. Je me suis dit, finalement, ça sert à quoi ?

Non, je vais me faire plaisir, je vais m’acheter une PS4 à sa sortie.

Je me suis acheté une voiture d’occasion.

Et après, je me suis dit, non, je suis con.

Trois semaines plus tard, j’ai renvoyé la PS4, parce que c’était sur Amazon et du coup, on peut la renvoyer sans frais.

J’en ai quand même bien profité !

La voiture, je l’ai revendue aussi sec, parce que quand j’ai vu combien ça coûtait en réparation, j’ai dit « Ah, ben non. »

Thomas – C’est vrai, ça calme.

Marc – Après, je me suis dit, je suis dit j’ai 4 000 euros de côté, je ne sais pas quoi en faire, mais je sais que ça sert à quelque chose.

Thomas – Tu avais quel âge à cette époque ?

Marc – J’avais 24. J’ai fait deux ans de chômage après mes études.

J’ai fait des études de langues, Master LEA.

S’il y a quelqu’un qui m’écoute, qui est en Master LEA, il faut se spécialiser dans quelque chose, parce que sinon, on va droit au mur.

C’est le cas de tous les gens de ma promo quasiment.

Bref, après mes études, j’ai fait du chômage, j’étais entre plein de petits boulots, je n’avais pas une situation stable.

J’ai fini par me trouver un travail après, mais j’ai eu une période où je me suis pris un appart, où je me suis dit, je vais vraiment me chercher un boulot, j’ai changé de ville.

Comme j’avais beaucoup de temps, je ne savais pas trop quoi faire et je me suis dit, je vais lire un bouquin sur l’argent.

Je m’étais mis en mode radin malin maximum.

J’avais déjà commencé à me dire, « Je vais arrêter de prendre des cafés quand je sors.

Je vais arrêter de prendre des sandwichs.

Je me limite au maximum ».

J’avais baissé le chauffage, il faisait froid chez moi.

Il faisait 10 ou 11 degrés.

Et même, je m’en souviens, j’avais tellement abusé que mes chaussures dans le placard avaient commencé à moisir.

Thomas – Ah ouais, extrême !

Marc – C’était en février 2015, j’avais mon petit appart.

J’habitais à Toulouse à la base et là, je m’étais réinstallé à Bordeaux, parce que j’adore cette ville. Je voulais chercher du travail là-bas.

Tu me dis si je donne trop le contexte. Je raconte ma life.

Thomas – Non, vas-y, c’est important de comprendre le contexte.

Marc – Ça, c’était en janvier, février 2015 autour des attentats de Charlie Hebdo, d’ailleurs.

Je cherchais des bouquins sur des astuces pour économiser encore plus et mettre plus d’argent de côté.

Et finalement, de fil en aiguille, je suis tombé sur le livre d’Olivier Seban « Tout le monde mérite d’être riche ».

Ça a été un accélérateur pour moi, parce que déjà, il était gratuit bien évidemment, hors de question que je mette un euro dans un bouquin.

Il est gratuit sur son site, sans vouloir lui faire de la pub, mais c’est une super ressource en PDF.

J’ai lu ce bouquin et super, ça a posé les bases pour moi.

Je me suis dit, ah oui, c’est vrai qu’il a raison.

Il parle de choses qui peuvent paraître abstraites, il parle de bourse, il parle d’entrepreneuriat.

Il parle de tous les véhicules pour s’enrichir.

Donc, bourse, entrepreneuriat, investissements, immobilier.

Moi, je m’étais dit « Oh la, la, il a raison ce type ! En fait, c’est ça qu’il faut que je fasse ».

Ça a canalisé un petit peu mon énergie et c’est là que je me suis dit, « Ouais, en fait, ces 4 000 euros, ils servent à quelque chose. »

Etant déjà à l’époque, un grand fan de Tesla, je me suis dit, c’est l’occasion, ouvre un compte-titres.

Je ne savais pas du tout comment ça marchait en bourse. J’ai ouvert un compte-titres, j’ai mis 2 000 euros sur Tesla.

Thomas – Ah ouais, d’accord. En diversification, ce n’était pas trop ton truc quoi.

Marc – Ah non. Moi, j’ai une telle conviction en Tesla et en Elon Musk que je mets beaucoup d’argent dessus.

Ce n’est pas du tout conseillé, je le sais, je suis au courant.

Thomas – Ouais, mais au final, tu as eu raison.

C’est conseillé, oui et non. Regarde, Warren Buffet, son portefeuille, il est quasiment à 50% sur Apple.

Marc – Ouais, voilà.

C’est vrai que ce n’est pas conseillé de faire une telle concentration, mais moi, j’ai la foi plus que n’importe quel fanatique religieux.

Bref, je ne vais pas m’étaler là-dessus.

J’ai commencé à investir là-dessus.

Ensuite, j’ai tapé un peu la bourse, sans mauvais jeu de mots et j’ai vu tout de suite un peu plus clair.

Notamment, il explique la logique que l’on retrouve dans le livre « Père riche, père pauvre ».

Il prend l’exemple d’une famille qui gagne beaucoup, mais qui dépense beaucoup et d’une famille qui gagne moins, mais qui investit correctement, qui vit en dessous de ses moyens.

Ça, c’est la clé.

Thomas – Ouais, la première règle à respecter de dépenser moins que ce que l’on gagne

Marc – Dépenser moins que ce qu’on gagne, en mettre un peu de côté et l’investir correctement.

J’ai aussi exploré un petit peu les OPCVM.

J’ai regardé un petit peu comment ça se passait.

Je n’ai pas acheté de bitcoins, parce que je trouvais ça trop cher à l’époque, c’était 300 euros.

Maintenant, c’est 30 000€, je m’en mords les doigts.

Thomas – Là, on parle de 2015, on est d’accord ?

Marc – On parle de 2015.

Tout ça pour dire que j’ai commencé à créer le blog radin malin.

Parce que je me suis dit, je vais faire ça et je vais partager mes astuces pour gagner de l’argent.

Et je me suis dit, comme ça, ça pourra peut-être me faire de l’argent de poche avec la pub sur le blog, pour pouvoir mettre de côté pour m’acheter un parking et investir.

Après, je me suis trouvé un travail.

J’ai dû redéménager, je suis allé à Paris, service client à Ivry-sur-Seine avec vue sur le périph, sur l’incinérateur d’ordure d’Ivry et sur le RER.

Thomas – Le truc qui fait rêver.

Marc – Dans un call center, donc le truc très glamour, mais j’y suis resté trois ans et demi.

Les gens, là-bas, ils deviennent aigris progressivement.

Thomas – J’imagine. Quand tu travailles dans un call center…

Marc – Pourtant, c’est un call center de luxe.

C’est chez Air France, avec des bonnes conditions de travail mine de rien.

On n’avait pas envie de se suicider contrairement à d’autres call center, donc pas trop mal.

Je me suis dit, ce boulot-là, ma raison d’être là, c’était d’utiliser le CDI.

Thomas – Pour investir, pour emprunter, j’imagine.

Marc – Pour emprunter, mais d’exploiter tout ce que propose le salariat au maximum.

Donc, à Paris, j’ai créché chez un ami pendant un an et demi, je lui ai payé la moitié de son loyer et j’ai fini par me trouver un appartement en location, en 1% patronal.

Je payais un loyer de 530 euros à Paris même, dans le 19ème pour 45 m².

Thomas – Joli, ce n’est pas facile à trouver.

Marc – C’est juste de la science-fiction.

Thomas – C’est clair. Quand on connaît un peu les prix du secteur, ouais.

Radin malin : Du RSA à l'indépendance financière avec Marc

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